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crepin2005
9 mars 2006

Le blog crepin2005, c'est la littérature

mark     "Pour prouver l'existence d'un être nécessaire, je ne dois me servir ici que d'un argument cosmologique, je veux dire d'un argument qui s'élève du conditionné dans les phénomènes à l'inconditionné dans le concept, en regardant cet inconditionné comme la condition nécessaire de la totalité absolue de la série. Il appartient à un autre principe de la raison d'en chercher une preuve dans la simple idée d'un être suprême entre tous les êtres en général, et cette preuve devra être présentée en particulier.
    Or, l'argument cosmologique pur ne peut démontrer l'existence d'un être nécessaire qu'en laissant indécise, ce faisant, la question de savoir si cet être est le monde lui-même ou s'il est une chose distincte du monde. En effet, pour résoudre cette question, il faut des principes qui ne sont plus cosmologiques et qui ne se trouvent pas dans la série des phénomènes, il faut des concepts d'êtres contingents en général (envisagés simplement comme objets de l'entendement) et un principe qui rattache ces êtres à un être nécessaire par de simples concepts, et tout cela est du ressort de la philosophie transcendante dont ce n'est pas encore ici la place.
    Mais une fois que l'on a commencé à se servir de la preuve cosmologique, en prenant pour fondement la série des phénomènes et leur régression suivant les lois empiriques de la causalité, on ne peut plus ensuite la quitter brusquement pour passer à quelque chose qui n'appartient pas du tout à la série comme membre. En effet, il faut qu'une cause, en qualité de condition, soit prise dans le même sens où a été prise la relation du conditionné à sa condition dans la série qui conduisait à cette condition suprême par une progression continue. Or, si ce rapport est sensible et appartient à l'usage empirique possible de l'entendement, la condition ou la cause suprême ne peut clore les régressions que d'après les lois de la sensibilité, et, par suite, que comme appartenant à la série du temps ; et l'être nécessaire doit être considéré comme le membre le plus élevé de la série du monde. Tant pis."

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Commentaires
O
La causalité<br /> <br /> La réciprocité, l’égalité, sont des relations formelles, mathématiques. Quand on parle d’arguments empiriques, on sort de la logique, on est dans l’expérience. Avec les arguments empiriques, on est du côté de l’observation. Ce ne sont pas des arguments moins importants. Quand les arguments impliquent la causalité et aussi les exemples, on n’a plus affaire à des relations abstraites. On tire des conclusions de l’expérience. On peut faire des prévisions : « Il va te quitter, il a déjà quitté trois filles ». On infère « il va te quitter », ce n’est pas connu. La proposition permet d’inférer la conclusion. Cet argument fait partie de la loi des séries. Quand quelque chose de malheureux se produit, cela risque de se répéter : « qui a bu boira ».<br /> <br /> Causalité et succession<br /> <br /> La causalité fonctionne sur un axe chronologique. La cause d’un phénomène est la raison pour laquelle il est survenu. On part d’un événement B pour trouver A. A  B implique B. A est cause de B. Pour une conséquence, plusieurs causes sont possibles. Cf. Texte A l’ombre des filles en fleur. Le choix d’une cause est une prise de position argumentative. Les causes immédiates, matérielles et instrumentales sont concrètes. « Le vieux est tombé à cause de l’obstacle » est différent de « le vieux est tombé car il a le CANCER ». On va aussi parler de causes profondes, au-delà du palpable. On les appelle aussi causes médiates ou encore cause efficiente, déterminante.
A
crepin2006 risque de casser les liens traditionnels, rien ne vaut le contact réel, assez de virtuel. crepin2006, c'est pas de l'art, c'est du bruit. Ne touchons pas à crepin2005, car la terre ne ment pas.
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